Yemenia: un an après



29 Juin, 2010
Par George Hatcher

Le point de vue de George

Le temps passe vite, n'est-ce pas? Bien que parfois il semble que l'année se soit écoulée de manière lasse et triste. Il ne semble guère possible qu’un an soit déjà passé depuis le 30 Juin 2009. J'ai débattu de l'opportunité ou non de publier ceci, parce que je me demande si ce n'est pas simplement un rappel de la douleur. Mais alors, c’est également l'occasion de rappeler une autre vie, quand les jours étaient plus lumineux.

Tout le monde ici se joint à moi pour envoyer aux familles nos respects les plus sincères, et pour souhaiter que cette année ait été une année de guérison. Vous pourriez vous demander comment vous auriez pu guérir sans vos bien-aimés qui ont péri l'an dernier ?

Par expérience personnelle, je sais que cela n'a pas été facile. Je crois que lorsque vous perdez un être cher, par une terrible tragédie comme le Crash de la Yemenia ou de n’importe quelle façon, nos êtres chers voudraient que l’on continue à vivre pleinement. Je suis certain que mon petit-fils, que nous avons perdu il ya plusieurs années à l'âge de 15 ans dans un accident de moto, aurait voulu cela pour ma fille (sa mère) et pour le reste de la famille. Il nous manque encore beaucoup. Nous nous retrouvons toujours en famille au cimetière. D'une certaine manière nous parvenons à continuer à vivre parce qu'il est encore dans nos vies, dans nos cœurs, chaque jour de chaque année.

Je sais que vous portez vos proches dans vos cœurs aussi. Certains jours leur présence se fait plus proche. Ce sont ces moments, des moments privilégiés, qui font qu’ils restent avec nous, hors de la vue peut-être, mais jamais hors de portée.

Il est dit que de vivre dans les cœurs de ce que l’on a laissé derrière nous c’est ne pas mourir. Si tel est le cas, laissez-nous tous être avare de nos souvenirs, afin que nous puissions toujours tenir nos proches et de leurs souvenirs près de nous.

Bénédictions et souvenirs à vous tous,

GH